vendredi 29 février 2008

Départ pour Marrakech la rouge...

On avait dit que ce n'était pas les vacances, mais en fait si un peu...

Départ en train de Salamanque 12h45, paysages pas terribles sur le chemin pour cause de temps pourri... Benji aperçoit tout de même quelques taureaux, et les remparts d'Avila... Visions furtives. Arrivés à Madrid, Zapatero nous accueille dans le métro. La classe.

La mirada positiva très photogénique je trouve. Après quelques hésitations (si peu) nous voilà dans la bonne ligne, direction terminal 1. Traversée sans fin des terminaux 3 et 2, pour arriver finalement à bon port. A savoir : Easyjet = longue, très longue, attente
A l'enregistrement on me demande d'enlever mes bottes, au cas ou j'aurais malencontreusement caché un petit poignard, ai-je l'air d'une terroriste ? Ce doit être la casquette de mon accompagnateur, et ses boucles folles, il a l'air louche.

Ils me laissent finalement monter dans l'avion (ouf). Si dessous un bout de l'avion, toujours à Madrid (quelle photo originale je sais)

Pas de repas à bord, et oui, dure la vie en lowcost, il y a le croque monsieur plastique à 6 euros mais non merci. On nous propose d'acheter le nounours Easyjet, toujours pas intéressée. Pas de bol pour les hôtesses de l'air, chez Easyjet c'est orange criad. Mois je dis vive Air France, Christian Lacroix et le doux bleu marine...

Arrivée à Marrakech.. il ne pleut pas ! Soulagement. Il faut dire que la météo sur Internet était plutôt alarmiste : "ciel très couvert", "pluies abondantes". Bref il ne faut jamais croire la météo (en fait si mais on verra plus tard).

Quelques dirams tout frais dans les poches, nous voilà partis en quête d'un moyen de locomotion pour rejoindre le centre. Nous loupons la navette de 5 minutes. La chance cependant nous sourit, de petits français comme nous cherchent à partager un taxi. Les négociations commencent, nous sommes durs en affaires (enfin nous pas trop, mais on hoche la tête d'un air convaincu quand l'autre dit que c'est trop cher). Affaire conclue pour 80 dirams.

Et là commence le dépaysement... les routes défoncées, les calèches, les klaxons dans tous les sens, les casi trois vélos et deux mobylettes écrasées, on slalome un peu. Déposés place Youssef ben Tachfine, traversée de la grande rue, premiers rabatteurs, premiers nons polis, odeurs, bruits, lumières, fumées, musique... On ne s'arrête pas, direction l'hôtel. Au détour de ruelles, nous y voilà. Belle surprise pour le prix (je rappelle 4,50 euros la nuit) : petit riad très bien décoré, lustres en fer forgé, fontaine, balcons en bois, terrasse sur le toit...


Mais, il y a un mais, petit problème technique : pas d'eau. On passera les détails mais pas des plus pratique.

La faim au ventre, le guide du routard dans la poche, nous voilà partis à travers les ruelles de la médina. Objectif Tajine ou Couscous. On atterrit chez Bahia, à deux pas. Ce sera tajine et thé à la menthe. Tout de suite dans l'ambiance.

Place Jaama-El-Fna, carré des restaurateurs, nouveaux thés à la menthe, mais ni brochette ni salade (vade retro turista). Il est tard mais les magasins sont toujours ouverts, heureusement que l'on n'a pas assez de dirams pour craquer. Benji louche dangereusement sur des babouches. On dit qu'on reviendra.

Je m'appelle ici la gazelle. Mes jambes peut-être ? et non, les marocains surnomment gazelle toute femme touriste. Et gazous ou gazeaux les messieurs. Je suis déçue.

Dernier petit tour sur la terrasse de l'hôtel, avec vue sur les toits de Marrakech, ils ont tout prévu, les banquettes, les couvertures (on rappelle qu'il ne fait pas très chaud...), le thé chaud, les petites patisseries...

C'est l'heure de dormir, il n'y a toujours pas d'eau...

dimanche 17 février 2008

Libération

Les exams sont finis !! Enfin ! (petit rappel : ils avaient commencé début janvier, et oui en Espagne on prend son temps, et il était grand temps que ça se finisse)

Ca sent par conséquent les vacances…

Mais en vrai ce ne sont pas les vacances…. (ohhh de déception), les cours ont repris... mais qui dit second semestre dit nouveaux cours, nouvelles têtes, nouveaux profs, donc en fait ça va quand même. Je vais découvrir ce semestre la géographie culturelle, la géographie urbaine... et tout plein de choses j'espère

Et puis jusque hier, il faisait un soleil de puta madre (expression non vulgaire en espagnol) mais aujourd’hui non, tout gris :(

Des photos du soleil de puta madre :
La cathédrale depuis le jardin secret

le couvent san esteban depuis le jardin secret

Qui dit fin des exams dit aussi (qui a dit surtout ?) fiestas...
Mes deux colocs après quelques verres :

Mis dos chicas preferidas :

Ce soir comme tous les dimanche soir… tapas calle Van dick, à nous les pinchos, tartinas de queso de cabra, chorizo a la plancha… accompagnés de piquette à 70 ct le verre….